LE CORPUS
Le corpus c'est dans quoi on baigne.
Ce sont des pistes que l'on suit ou que l'on observe : les initiatives d'autres collectifs qui nous stimulent, les réflexions théoriques qui nous apportent de la matière à manipuler pour façonner un cinéma de lutte sociale et politique.
Ce sont des chemins mouvants qui s'entrecroisent sans cesse et forment des réseaux vivants.
SUR LE RÉCIT
Recueil de textes où il est question de la fabrication du récit, de la narration, du storytelling...
Comment faisons-nous trace de nos expériences collectives ? Benjamin Roux, animateur du site, l(introduit ainsi : "En retraçant leurs histoires collectives et les questions qui les ont traversé, David Vercauteren et ses collègues en profitaient pour nous inviter à « faire circuler des récits en vue de nourrir des cultures de la fabrication collective ». Leur envie était de ne pas se quitter « sans laisser une pierre sur le bord de la route », de laisser une trace pour soi et pour celles et ceux qui passeront par là ensuite."
A publié, en 2015, "Constellations. Trajectoires révolutionnaires du jeune 21ème siècle." : « Nous avons moins besoin de grands récits, fussent-ils de la libération, que d’un peuple de conteurs. ».
et "Contrées, histoires croisées de la zad de Notre-Dame-des-Landes et de la lutte No TAV dans le Val Susa" en 2016 : « Peuples, Territoires, Composition, Faire mouvement, Epopées.».
Prof de littérature et médias à Paris VIII. Travaille sur les questions du "récit" et du storytelling médiatique. A écrit, entre autres, "Médiarchie", "Mythocratie. Storytelling et imaginaire de gauche", "Zazirocratie. Très curieuse introduction à la biopolitique et à la critique de la croissance.". De nombreux articles de lui sont à lire sur son site.
LE CINÉMA EST POLITIQUE
Le travail de Peter Watkins depuis ses débuts nous intéresse particulièrement pour sa radicalité et les expérimentations formelles qu'il n'a cessé de faire. Ses films et ses réflexions sur les médias apportent beaucoup de grain à moudre pour le DSML.
Compte-rendus exhaustifs des séances du séminaire sur 3 ans. Beaucoup de témoignages et d'analyses sur le cinéma d'intervention sociale de la fin des années 60 et le début des années 70 et la vie des multiples collectifs de vidéo militante de cette époque.
Un séminaire en cours. De nombreuses questions y sont abordées : Problèmes publics et mobilisations collectives ; Autoreprésentations et représentations participantes ; ... Primitivi y est intervenu en décembre 2016 pour parler notamment du DSML.
Depuis 2010, chaque été, la caravane du Cinéma Voyageur écume les chemins de traverses et le bled à la rencontre des publics. En défendant un cinéma indépendant, libre de droits, le Cinéma Voyageur se fait médiateur d'une culture politique à défendre et à répandre.
FAIRE DU RÉSEAU
CONSTRUIRE DES MÉDIAS LIBRES
LA VILLE EN-COMMUN
La Parole Errante Demain
La Parole Errante est le lieu fondé à Montreuil par Gatti et sa bande. Aujourd'hui, ce lieu est géré, animé et construit par la Parole Errante Demain, collectif de collectifs qui rassemble des groupes artistiques, politiques, ou les deux. Depuis plusieurs années, nous nous sentons très proches de certains de ces collectifs. La Parole Errante Demain ne fait pas qu'administrer cet espace, mais, dans sa pluralité, elle donne vie à un projet politique global qui vise à fabriquer du commun.
Échelle Inconnue est un groupe d'archi basé à Rouen. Illes travaillent sur les questions de la Ville Mobile (la Smala d'Abd El-Kader, la Makhnovtchina, les forains, les Manouches, etc.) et de la Ville Invisible (les Roms, les travailleurs sans domicile, etc.) et fabriquent depuis près de 20 ans du "désordre culturel".
Le DSEA a directement inspiré le DSML. Ce doctorat sauvage là est porté depuis 2011 par les architectes d’Échelle Inconnue. Il est fait "de conférences, séminaires, ateliers et projets ouverts à tous", il s'agît d' "explorer collectivement notre ignorance et la difficulté d'appréhender à hauteur d'homme notre propre espace : la ville ; de la comprendre et la refaire à la hauteur de nos impossibles."
Ça commence comme ça :
Les Fabriques de sociologie est un espace de recherche en sciences sociales qui n’est pas réservé aux seuls chercheur-euse-s mais qui associent des professionnels de plusieurs champs d’activité (art, social, éducation, urbain, architecture), des militants et activistes, des autodidactes de la recherche, des étudiant-e-s en sciences sociales, des chercheurs universitaires ou non.
... et ça présage du reste.
Ce corpus des fabriques de sociologie "réunit les textes et articles des acteurs des Fabriques et dessinera progressivement le paysage intellectuel des Fabriques de sociologie – une sensibilité de recherche que nous préférons voir émerger de cette façon, par l’entrelacement des écritures et des problématiques singulières, plutôt que sous la forme d’un manifeste artificiellement fédérateur."
Il s'agît du site personnel de cet auteur qui pose un regard vif et précis sur la société contemporaine et en particulier les questions de l' "en-commun" et de la "recherche de plein-air". Ses activités de recherche et la plupart de ses textes sont disponibles sur cet espace.